Il est piquant, peureux, et tellement discret qu'on le voit si peu, il est pourtant l'ami des jardins, et des jardins bio.

Un matin, aperçu au fond du jardin, approché pour une petite séance photo, à l'épreuve de notre patience, car le petit mamifère s'était roulé en boule, nous avons attendu son bon vouloir pour qu'il daigne montrer le bout de son museau ! 

Selon les époques le hérisson a été vénéré par les Egyptiens puis associé à des rites de sorcellerie pendant le moyen-âge avant d'être servi en sauce pendant des années pendant les repas de fêtes... Assez commun dans toute l'Europe, il est désormais sur la liste des animaux protégés.

Ce petit animal passe en effet le plus clair de son temps à dormir (18 heures par jour) ! Il se nourrit de ce qui lui passe sous son nez pointu : araignées, vers, carabes, insectes en tout genre, escargots, grenouilles et crapauds, serpents, œufs d'oiseaux, carcasses d'animaux, et quelques champignons, des herbes, des racines, des baies...

La Huppe Fasciée se montre très rarement, on l'entend beaucoup plus qu'on ne la voit,  elle nous rend visite quand la pelouse vient d'être tondue, c'est un oiseau magnifique avec son long bec et sa huppe qu'elle déploie pour nous charmer.

Inatendue.... elle fait son apparition en lisière d'un chemin proche de notre habitation en pleine campagne Hautes-Pyrénéenne,
Son oeil vif auréolé de rouge et ses pattes rouge la caractérise :

La perdrix rouge

Espèce des zones bocagères, céréalières et viticoles. Sédentaire, la perdrix rouge est présente à l'état naturel dans les 2/3 inférieur du pays. Espèce de plaine et de colline elle peut se rencontrer jusqu'à 2000 m dans les Pyrénées et dans les Alpes. Dans notre pays, la perdrix rouge est une espèce classée gibier.

Voilà que le lendemain en fin de journée, une autre rencontre inattendue....
à la lisière d'un bois attenant, une petite harde de 3 jeunes :

Le Chevreuil



Il est un hôte récent du département des Hautes-Pyrénées, jusque dans les années 50, l’animal n’était pas connu.
Dans un premier temps, il a commencé à faire des incursions, en arrivant des Pyrénées-Atlantiques, souvent en rapport avec les grands incendies qui ont ravagé les Landes à cette période.

La mise en place du plan de chasse a permis à ce petit cervidé de coloniser l’ensemble de notre département.

Espèce de lisière, il est le plus petit représentant des cervidés européens. La forêt reste son habitat de prédilection, elle accueille la grande majorité de ses effectifs. Ses densités sont très variables et dépendantes avant tout de la richesse du milieu.

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Espace naturel montagnard unique (2300 hectares) située en vallée d'Aure, et riche de flore et de faune, la réserve naturelle du Néouvielle est une des premières de France, créee en 1936.

Elle est constituée majoritairement de forêts de pins d’une grande richesse, et de 70 lacs (d'origine glaciaire du massif du Néouvielle), étangs et laquettes pour ne citer que quelques-uns :  lac d'Aumar, d'Aubert, lac de Cap-de-long, lac d'Orédon.

Aujourd’hui encore, les bovins et ovins continuent d’entretenir les estives et permettent de maintenir l’alternance entre pinèdes, landes, et pelouses. Ainsi le pastoralisme, tradition multiséculaire, devient un facteur de diversité écologique.

Protégée par une barrière de hauts sommets granitiques, orientée au sud, la réserve bénéficie d'un micro-climat d'altitude, presque méditéranéen et d'un air d'une exceptionnelle pureté. Il en résulte une grande diversité des richesses naturelles à l'intérêt scientifique reconnu et un relèvement notable des limites de la vie.

La nature dépasse les normes : Les pins à crochets atteint 2600 m, altitude record en Europe, et le crapaud accoucheur, espèce de plaine, survît ici, tétârd pendant plus de 10 ans à 2400 m.

On recense plus de 570 espèces d’algues et près de 70 lacs dont les plus "touristiques" : Aumar, Aubert, Orédon ou Cap de Long… rythment le paysage de leurs eaux limpides.

La marmotte des Alpes (Marmota marmota) est un mammifère fouisseur de l'ordre des rongeurs.  Elle vit entre 800 et 3 000 mètres d'altitude. Elle a été réintroduite avec succès dans les Pyrénées en 1948, alors qu'elle avait disparu.

Timides, prudentes, les marmottes se préviennent d'un danger imminent par des aboiements proches en sonorité du sifflement et qui sont audibles jusqu'à plusieurs kilomètres. Leurs prédateurs sont l'aigle royal suivi par le renard.

Les marmottes creusent de longues galeries très ramifiées dans lesquelles elles peuvent hiberner jusqu'à 6 mois. Les accouplements ont lieu en avril-mai et la gestation dure 5 semaines. Une portée comporte de 2 à 7 jeunes et l'allaitement dure un mois. Les familles se nourrissent d'herbe, de graines et de feuilles. Fin septembre, elles retrouvent leur terrier, qu'elles barricadent avec de l'herbe, de la terre et des pierres, pour vivre la période froide au ralenti. Alors leur rythme cardiaque peut être divisé par 7 ou 8, et leur long sommeil entrecoupé d'une douzaine de petites phases de réveil.

Le Haras de Tarbes est classé monument historique.
Ce site, créé en 1806 par Napoléon 1er, berceau de l'Anglo-arabe, abrite dans son parc de 9 hectares, des arbres séculaires et un jardin à la française.

De nombreux bâtiments de style Empire dont la Maison du Cheval installée dans un manège avec des écuries remarquables. Cette structure rassemble des collections historiques appartenant au Haras dont un atelier de maréchal ferrant, des selles anciennes et des voitures d'attelage.

Dans un autre bâtiment, on peut observer un certain nombre d'étalons pour la reproduction dans la région Midi-Pyrénées et également pour d'autres éleveurs français et étrangers.

Des races régionales comme le Cheval de Mérens et l'Ane des Pyrénées y sont également représentées.

EQUESTRIA 2011 

Depuis 16 ans, Tarbes devient l'epicentre de la création équestre , où tout artiste cavalier, qu'il soit pro ou amateur, se doit d'être.
Plus de 300 chevaux et près de 500 intervenants équestres et artistiques se côtoient avec bonheur dans ce rendez-vous attendu des passionnés du roi cheval.
Le Haras reçoit le festival Equestria dont la Nuit des Créations 2011, avec à l'honneur  :

Jean-François PIGNON
Sylvie WILLMS
Sacha HOUCKE
François JACQUELIN et les Cavaliers du vent
Jérémy GONZALEZ et Sélyne GARCIA
L'Amicale Equestre de la Montagnette
Marion WATEBLED de Art-Céphale

Merci à tous ceux qui ont contribué à nous offrir un tel spectacle.
A l'année prochaine !

Voir Equestria 2011 en photos



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En ce 1er mai, symbolisé par le muguet,

le printemps nous apporte sa symphonie avec une nature en couleurs.

 Les jardins d'agrément mais aussi les jardins potager occupent les jardiniers et jardinières !

 Un petit zoom sur une variété de roses anciennes, et d'autres fleurs colorées .....

 Le dicton de Mai :m

ai -
" En mai, fais ce qu'il te plaît.
Au premier mai, fleurit le bon muguet.Bourgeons de mai, remplit le chai.
Au mois de mai, le seigle déborde la haie.
S'il pleut premier mai peu de coings, s'il pleut le deux tu n'as plus rien.
De la pluie le premier jour de mai, ôte aux fourrages sa qualité. "

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Photos sous l'angle du vol, inattendues en  plaine à 300 mètres d'altittude et tout près de chez nous !

Le milan royal

Taille : 60 à 66 cm - Envergure : 145 à 165 cm  - Longévité : 26 ans

Le milan royal arbore un plumage châtain-roux, avec la tête blanchâtre rayée. Le corps est gracile, les ailes étroites, la queue profondément échancrée. La femelle est un peu plus claire.Le dessus est brun-noir roussâtre prolongé par deux longues ailes étroites dont les extrémités digitées sont noires. Les iris sont ambrés et procurent une vue excellente, près de huit fois supérieure à la moyenne humaine.Le Milan Royal est un oiseau très visible, au vol lent, donc malheureusement très sensible aux destructions directes.

Le milan royal vole en larges cercles, de la même manière sur le versant d’une montagne qu’en plaine. Il bat lentement et posément des ailes et semble infatigable quand il suit une trajectoire en explorant attentivement le sol.Il remonte souvent à grande hauteur avec des virages amples, profitant des courants thermiques, sa longue queue allant d’un côté à l’autre lui servant de gouvernail. Son vol est très conditionné par les variations climatiques, préférant un ciel dégagé aux voûtes nuageuses et pluvieuses.

 Des destructions directes ont été responsables du fort déclin de l'espèce en Europe et en France dès le XIXème siècle. Le Milan Royal fait partie dorénavant des espèces protégées.

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En cette saison d'hiver, Piau Engaly est l'une des stations les mieux pourvues de neige naturelle tant pour le plaisir des skieurs alpins, que les radonneurs en raquettes (95 % du domaine skiable sera ouvert jusqu'à fin avril prochain).

Après notre ralliement avec le groupe à Arreau, départ à pied depuis la station de Piau Engaly située à 1850m,  par une matinée ensoleillée quoique fraîche  - 4°, nous chaussons nos raquettes toutes neuves (suite au passage du Père Noël !) les lunettes spéciales neige, sans oublier le sac à dos contenant vivres et thermos pour les repas des sportifs.

La Vallée du Badet se situe en lisière de la Réserve Naturelle du Néouvielle, cette partie étant la plus ensoleillée de la journée, la neige est quasi-inexistante, qui nous permet sur le retour, d'observer à l'objectif un groupe d'izards en hauteur sur le flanc de la montagne, broutant paisiblement la végétation rase sur une terre caillouteuse.

Au fil de magnifiques paysages enneigés, nous faisons l'apprentissage technique de la marche en raquettes associés aux batons . L'altitude alliée à l'effort physique me tourne un peu la tête et les palpitations du coeur se font plus rapides. Alors une pause s'impose pour mieux reprendre l'effort et profiter pleinement de cette authentique journée en pleine montagne.

La poudreuse est si fraîche, que nous ne résistons pas d'y marcher ou d'y glisser avec les raquettes, sensations garanties, chuttes parfois aussi !

Mésange bleue :
petit oiseau (9 à 12 grammes, et de 11 cms environ) caractèrisé par sa calotte bleue et d’une douce couleur vert-jaune, et dont les ailes et la queue sont bleues.
Elle fait partie de nos oiseaux les plus familiers sédentaires,  occupant presque tous les habitats : bois de feuillus, haies, parcs, jardins... Elle vit jusqu'à 1200 mètres en montagne.

De l'espèce des passereaux, elle ne supporte pas pour autant la captivité.

Toujours très active et familière, c'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver, très acrobate, se suspend volontiers aux boules de suif.

Elle se reproduit d’avril à fin juin.
Après les parades nuptiales, la femelle construit le nid ou bien d'autres cavités artificielles telles que des nichoirs.  La ponte est constituée de 9 à 13 oeufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. L'envol des jeunes s'effectue à 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines.
Cette espèce produit en général deux couvées par saison.

En cette période hivernale du jardin, elles bénéficient de petites boules de suif de ci, de là, pour leur assurer un repas quotidien !

Quelques nichoirs à leur intention permettront des nidifications prometteuses (?) au Printemps qui demeure  loin dans l'immédiat ! .... à suivre

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Depuis le solstice d'hiver (21 décembre), la lumière du jour enfin s'allonge (+ 1h environ) pour nous offrir une riche palette de couleurs à l'issue de belles journées pyrénéennes.

Inspirations de l'Artiste peintre, du photographe amateur, de tous les observateurs de la nature....

D'un point de vue scientifique, les différentes couleurs sont dues à la dispersion de la lumière produite par l'atmosphère. L'oeil humain ne perçoit que la lumière dite, par définition, visible, dont la longueur d'onde est comprise entre celle du rouge (onde longue), et celle du violet (onde courte), qui font parties du spectre électromagnétique.

Et vous visiteur(se) /ami(e) de ce blog , quelle est votre inspiration durant cette période hivernale ?

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